Partant d’histoire réellement vécue par les plus grandes figures de l’art, les biopics racontent une partie ou l’intégralité de leurs vies en film. Ils intriguent, fascinent en permettant à chaque spectateur de découvrir l’histoire de l’homme ou de la femme derrière un magnifique tableau exposé dans les musées de France.
Van Gogh, Turner, Frida Khalo, Paul Gauguin et bien d’autres, les plus grands peintres ont tous inspirés des producteurs de longs-métrages incitant la multiplication de la sortie de Biopic Drame de tout genre. Voici justement les meilleurs biopics à regarder au cinéma, des extraits qui relatent les biographies de peintres célèbres.
Les biopics de Vincent Van Gogh
Nombreux producteurs de long-métrage se sont inspirés de Van Gogh afin de produire un drame historique en film exceptionnel. À lui seul, le peintre compte près de 3 films biographiques qui racontent de manière différente son histoire.
La Vie Passionnée de Vincent produite par Vincente Minnelli en 1956 figure parmi les incontestés. Dans ce film, Vincent Van est représenté par le personnage de Kirk Douglas, un homme à barbe rousse qui l’imite bien. L’idée est d’évoquer ses bons et ses mauvais caractères à la fois, sa nature en côtoyant les autres figures de la peinture de son temps comme Pissarro et Gauguin. De ce fait, le biopic drame met en avant un récit qui émane rage et passion venant d’un artiste tortueux.
Également passionné par la biographie de Vincent, Julian Schnabel décide de produire un biopic de Van Gogh en film qu’il baptise At the Eternity’s Gate, une sortie prévue en 2018. Ce dernier raconte une histoire plus intrigante et plus réelle en faisant davantage ressentir la solitude qu’a vécu Vincent Van Gogh de son temps. Son approche met l’accent sur le besoin inassouvi de réconfort humain qui au final fait l’impasse et tombe dans les ténèbres accidentellement. Il a bien fait de choisir Willem Dafoe comme acteur principal du long-métrage.
De son côté, Maurice Pialat présente l’histoire sous un autre angle en mettant au point un autre biopic drame en film de l’artiste sous le rôle de Jacques Dutronc. La sortie du drame fut programmée en 1991.
Biopic d’Edvard Munch de Peter Watkins (1974) et Frida de Julie Taymor (2002)
En 1974, Peter Watkins programme la sortie de drame en film racontant la biographie de Munch. Son œuvre dans le cinéma présente l’artiste d’une façon révolutionnaire. En effet, dans Edvard Munch, la danse de la vie, on semble se retrouver en Norvège au XIXe siècle face à une famille terrassée par la tuberculose dans un quartier populaire où les habitants vivent une vie simple. À coups de pinceau, Munch se déchaîne sur ses œuvres pour raconter à travers ses papiers une histoire de l’art intemporel qui exprime ses réels vécus.
À une autre époque de l’histoire de la peinture, Frida Kahlo souffre également, mais une souffrance non issue d’une maladie comme celle d’Edvard Munch. Elle fut plutôt victime d’une souffrance relationnelle en jonglant entre amours bisexuelles et infidélité. Malgré les nombreux rebondissements dans sa vie sentimentale, elle arrive quand même à terminer ses chefs-d’œuvre artistiques. C’est cette force et détermination que Julie Taymor essaie de mettre en lumière à la sortie du biopic « Frida de Julie Taymor ». Le résultat donna au final une réalisation fidèle aux caractères de la peintre, une jeune mexicaine talentueuse, un peu frivole, mais déterminée.
Klimt de Raoul Ruiz (2006) et Mr Turner de Mike Leigh (2014)
Raoul Ruiz est à l’origine de la sortie de biopic drame original en 2006 qui s’inspirent de la biographie de Gustav Klimt. À une époque de sa carrière de peintres, il fut l’objet de nombreuses critiques sur ses manières d’interpréter l’art. Avance sur son temps, il incarne une mode de vie libertine, un concept qu’on retrouve bien dans ses peintures provocantes à la sortie du biopic drame en film. Ses représentations artistiques mettent en avant le portrait de femmes dénudées, dévergondées qui ne trouveront de valeur aux yeux de la société qu’un siècle plus tard. Aujourd’hui, Klimt de Raoul Ruiz reste l’un des meilleurs biopics du moment.
En 2014, Mike Leigh veut également poser son empreinte dans l’univers du biopic. Son chef-d’œuvre raconte l’histoire de l’art selon J.M.W Turner, l’un des meilleurs peintres britanniques au même titre que Vincent Van Gogh et Frida Kahlo. Plus posé que Paul Gauguin et Klimt, il fréquente l’aristocratie et se fait aider en partie dans ses réalisations artistiques par son père ainsi que sa gouvernante. D’ailleurs, après le décès de son dévoué père, Turner se referme au monde jusqu’à ce que la vie lui permet de rencontrer Mrs Booth.
Rodin de Jacques Doillon et Gauguin – voyage de Tahiti, les biopics de 2017
En 2017, deux grandes biographies de peintres sont sorties en biopic drame en film, certainement les meilleurs biopics de l’année. Il s’agit de Rodin de Jacques Doillon et Voyage de Tahiti d’Edouard Deluc.
Jacques Doillon rend hommage au célèbre initiateur de la sculpture contemporaine avec son film biographique. Dans le long-métrage, il l’interprète comme étant un homme puissant, perfectionniste qui souhaite à tout prix produire des œuvres intemporels et de qualité supérieure. Vincent Lindon, l’acteur choisi pour le rôle a d’ailleurs fait pousser sa barbe pendant un long moment pour parfaitement coller avec l’image de Rodin. À ses côtés, Camille Claudel interprète Izia Higelin, une femme douce, fragile qui entretient des relations amoureuses avec son maître.
Dans Voyage de Tahiti, Edouard Deluc décrit au public la vie de Paul Gauguin. À une époque de sa vie, ce dernier décide de partir en voyage en Polynésie en famille, mais qui au final se retrouve seul sur le bateau, une situation qu’il n’a pas ensuite regrettée. Libéré de ses chaînes, il atterrit quelques semaines plus tard en Polynésie où il fait la connaissance d’une jeune fille à peine âgée de 13 ans. Épris d’amour, l’artiste vécut un drame historique mélangeant petits bonheurs et trahisons.
En tout cas, la sortie du biopic mettant en scène l’histoire de Paul Gauguin ouvre une nouvelle fenêtre sur la réalité, une vie tantôt heureuse, tantôt insupportable.
Biographies de peintres à l’écran de Patricia-Laure Thivat (2011)
Depuis longtemps, la sortie de biopic drame suscite de nombreux avis qui soulignent les points forts et les lacunes du film biographique. Patricia-Laure Thivat a décidé à ce sujet de créer un drame film dédié aux questionnements des enjeux tant bien des meilleurs biopics que ceux les moins connus à l’écran. Il s’agit de « Biographies de peintres à l’écran ».
Laure Thivat décrit à la sortie du drame en 2011 les différentes façons utilisées par les metteurs en scène pour filmer l’acte artistique des peintres et faire ressortir des angles de vue nuancés de leurs histoires. Ainsi, on retrouve critiqué dans ce drame de nombreux chefs-d’œuvre du cinéma artistique comme celui de Vincente Minnelli passionnée par Vincent Van, de John Huston, de Peter Watkins, de Jack Hazan, de Charles Million…
La sortie du biopic met l’accent sur les différentes manières de perception des auteurs qui ont tous un point commun : la valorisation d’un concept de vie idéal selon le peintre. Certains misent davantage sur un aspect de vie épanouie, ouvert au monde et à la société. Alors que d’autres rappellent les tourments et le chagrin qu’ils ont pu vivre, les incitant par la suite à créer un œuvre d’art véhiculant un message précis.
Patricia-Laure Thivat compare aussi dans son œuvre cinématographique les approches choisies par des auteurs différents concernant un même artiste. C’est notamment le cas des productions de Van Gogh en film édité par Vincente Minnelli, Julian Schnabel et Maurice Pialat.